La vanne EGR (= exhaust gas recirculation) assure une diminution des émissions de NOx par le moteur en faisant re-circuler les gaz d’échappement dans le moteur.
Quand un mélange essence - air est brûlé avec un excédent d’oxygène, du NOx est généré. Le NOx est nocif pour l’environnement et conformément aux directives applicables, les émissions de NOx doivent être réduites sur les nouveaux moteurs.
La recirculation d’une partie des gaz d’échappement faibles en oxygène permet de réduire la température de combustion et avec elle les émissions de NOx. L’EGR ne travaille qu’en charge partielle, par exemple lorsque l’on roule à 100 km/h avec le régulateur de vitesse. À pleine charge, la vanne reste donc fermée.
De par l’application de l’EGR, la combustion au sein du moteur est moindre (entre autres à cause de la teneur réduite en oxygène), elle génère ainsi plus d’hydrocarbures et donc plus de particules. Des dépôts considérables se forment ainsi dans le collecteur d'admission et la vanne de régulation EGR, parfois à un point tel que des messages de défaut du moteur et autres peuvent survenir. La vanne de régulation peut rester bloquée en position ouverte, ce qui fait qu’à pleine charge, une grande quantité de gaz d’échappement est mêlée à l’air de combustion. On observe alors le fameux panache de fumée noire qui est émis lorsqu’un véhicule essence accélère.
Les véhicules à essence sont équipés de catalyseurs d'échappement pour répondre à la même problématique de réduction des oxydes d'azote. Une vanne EGR ne semble alors d'aucune utilité. Toutefois, certains véhicules à motorisation essence s'en voient équipés pour de simples raisons de performances. En effet, avec une température de combustion moins élevée, les performances du moteur sont améliorées.